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Wake me up inside [Ezrielle - Leo]
Leonidas Fawcett
Gourou de la paperasse
Leonidas Fawcett
ÂGE : 37 ans
OCCUPATION : Administration
SIGNES DISTINCTIFS : Quelques tatouages et un penchant pour la muscu. Il porte parfois des lunettes parce qu'il voit pas bien de près.
AVATAR : Chris Hemsworth
CRÉDITS : Tag

MESSAGES : 44
DATE D'INSCRIPTION : 12/10/2020

Wake me up inside

Avant tout le reste, ce fut le froid qu'il ressentit jusque dans le fond de ses os. Il frissonna, peina à ouvrir les yeux. Il avait déjà bien du mal à bouger, et il s'essaya à fermer la main, ce qui ne fut pas un franc succès au début. Et puis, il réussit à aller un peu plus loin, jusqu'à finalement fermer le poing. Sa respiration rendue vive et saccadée par une panique diffuse acheva de le réveiller. Leonidas ouvrit les yeux.

La lumière l'éblouit, si bien qu'il referma de suite les yeux. À côté de lui, les bips incessants lui attaquaient le cerveau sans relâche, comme autant de marteaux-piqueurs. Il grogna, essaya de rouvrir les yeux et se tourna sur le côté. Où était-il ? Et qu'est-ce qu'il s'était passé ?

La nausée le surprit : il n'aurait pas dû tourner aussi vite la tête, car son cerveau n'était manifestement pas d'accord avec ça. Il se retint, principalement parce qu'il n'aimait pas vomir. C'était pas une activité agréable, et s'il pouvait éviter de le faire, alors il l'évitait. Et puis, c'était pas très poli pour les gens qui nettoyaient.

Cependant, il se sentit changer de couleur, son estomac dansant la gigue comme s'il était sous speed, et lui voulant garder contenance... Non, ça n'allait pas le faire. Il se tourna de nouveau sur le côté, et vomit le peu qu'il y avait dans son estomac, c'est-à-dire de la bile, principalement. Il grogna de nouveau : ça faisait un mal de chien.

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Ezrielle Slawn
Egérie des blouses blanches
Ezrielle Slawn
ÂGE : 33 ans.
OCCUPATION : Rêveuse d'étoiles, d'aventures, de constellations, c'est dans son laboratoire qu'elle agit en discrétion. Scientifique. spécialisée dans la botanique et la Physiologie.
Wake me up inside [Ezrielle - Leo] C1591baf82eba52d8f914e0f9e5e8f70
AVATAR : Clémence Poésy.
CRÉDITS : Ozymandias <3. / ÆTERNAM. / STRANGEHELL

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DATE D'INSCRIPTION : 12/10/2020

Wake me up inside



Quand le souffle trépasse,
que la mort caresse,
les songes éphémères.



Doux euphémisme que de croire que tout allait se régler, que d’un coup, les paupières allaient prendre vies sous les tuyaux, sous les bruits incessants des machines de la chambre froide. Une lignée de corps, tous plus inertes les un des autres, alignés telle une rangée de combattants comateux sur le point de s’éveiller. Voilà où on en était arrivé. Un dôme qui s’apparentait à un cercueil géant, où l’espoir d’un souffle de vie peinait à jaillir d’entre les lèvres malades.

Ezrielle était habituée à y faire ses rondes. Prendre certaines constantes, étudier l’évolution de certains, y déceler les réactions des autres. Cela faisait quelques jours qu’elle travaillait sur un composé de bio synthèse, qui aurait permis un réveil plus en douceur sur certaines personnes. Mais les tests n’étaient pas encore poussés, et il est difficile et encore trop tabou, d’effectuer ces examens-là sur de réels patients. Alors, le coeur lourd, elle se contenta de suivre les graphiques et de cocher les cases, en espérant, qu’un jour, l’évolution des mentalités avancera au rythme de celui de la recherche.

C’était à côté de ton lit, qu’elle était assise Ez. Qu’elle s’était octroyé une pause, fermant les yeux quelques minutes, juste quelques minutes, à s’endormir légèrement.  À défaut de n’avoir personne à pleurer dans cette pièce, le hasard fit que c’était à tes côtés qu’elle serait, quand les premiers signes de vie se feront entendre.
Et donc, la machine qui suivait tes constantes s’affola, les sonorités s’emballèrent comme lors d’une symphonie de Mozart. Ce qui ne la sortit pas totalement de ses songes, juste quelques instants, quelques instants de plus pour reposer ce cerveau qui bouillonnait depuis des jours.

Mais voilà que la surprise se fit. Elle rouvrit les yeux brusquement, où, à ce moment penché sur elle, tu ravalais ta fierté. Elle se dégagea vivement, la blouse blanche autrefois immaculée volant derrière elle. La jeune femme s’en défit rapidement, laissant seulement un fin tee-shirt pour la couvrir du froid ambiant.

“Calmez-vous. Tout va bien se passer.”

Une voix douce, apaisante, pour se pencher vers toi, prendre un bandage qui te servirait de serviette. Elle tapota les coins de ta bouche avec, essuyant les liquides qui restaient au bord de tes lèvres. De ses pupilles tremblantes, elle chercha les tiennes. Voulant capter ton attention, que tu puisses te concentrer sur quelque chose. Que tu oublies, un tant soit peu, ce mal qui rongeait les éveillés.

“Bonjour, je m’appelle Ezrielle. Je suis là pour t’aider.”


Te calmer, te rassurer, voilà ce qu’elle aurait aimé qu’on fasse pour elle, si elle avait eu la malchance d’être dans cette épouvantable situation.


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Leonidas Fawcett
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Wake me up inside

Pauvre Leo qui s'en voulait déjà d'avoir souillé la blouse blanche de celle qui semblait l'avoir veillé. Il ne savait pas où se mettre, baissant les yeux et se sentant rougir.

— Je... je suis désolé...

Sa voix était rauque, sa gorge irritée comme il n'avait pas pu parler depuis bien trop longtemps. Lentement, il remettait un peu le décor, essayait de se repérer.

En voyant les choses du bon côté, Leo n'avait pas eu grand-chose à vomir, ça avait un peu limité les dégâts du côté d'Ezrielle. Il essaya d'ailleurs de retenir son prénom, ce qui n'était pas trop compliqué tant il le trouvait original. Elle était douce dans ses gestes, assez pour le rassurer : Leo laissa son regard s'accrocher au sien, et ne put s'empêcher de sortir une bêtise.

— Vous avez des yeux magnifiques.

Bon, ce n'était pas vraiment une bêtise, parce que c'était vrai, mais la manière dont il le dit, un petit sourire, l'air niais comme s'il sortait difficilement d'une gueule de bois, ça contribuait à rendre la réplique... stupide.

— Leonidas. Mais Leo c'est bien...

Il tenta de regarder autour de lui, mais la lumière était encore trop violente. Plus supportable, mais violente. Les bruits incessants le faisaient grimacer, et d'avoir vomi... paradoxalement... ça lui donnait faim. Mais ça pouvait encore attendre, parce que ce qui l'inquiétait le plus, c'était de savoir pourquoi il avait fini dans un tel état.

— Que s'est-il passé ?

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Ezrielle Slawn
Egérie des blouses blanches
Ezrielle Slawn
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Wake me up inside



Quand le souffle trépasse,
que la mort caresse,
les songes éphémères.



C’était fragile, c’était chétif, à peine destructible. Comme  lorsqu’un corps endormi de plus de cent ans, revenait doucement d’entre les ténèbres. Il fallait y aller doucement, graduellement, en finesse et humilité. Ez, le savait. Tu étais un papillon sortant de sa chrysalide, peinant pour déployer tes ailes. Alors, elle se pencha un peu plus, passant la lingette sur ton visage, pour essuyer la sueur qui pouvait s’en dégager. Un regard bienveillant, moins triste qu’à son habitude.

“Ne t’en fais. Ce sont des signes qui prouvent un rétablissement. Tu risques de recommencer.”

Du pied, elle désigna une bassine au sol, qui servait éventuellement pour ce genre de désagrément. Embarras dont elle n’avait cure, car des substances bizarres, elle en avait vu passer. Ce n’était pas ton vomi, qui allait lui faire peur. Elle continua, impassibilité et douceur dans la voix.

“Tout va bien se passer, tu risques d’avoir des vertiges, des nausées, quelques séquelles, mais on va faire le point ensemble, si tu veux bien ? “


Voilà que tu complimentais celle qui se pensait invisible.  Elle sourit. Un sourire, rare sur le visage de porcelaine, s’étendait de son long. S’il voulait paraître discret, c’était raté. C’était sincère, comme les mots qui glissaient de tes lèvres.

“Tu dois encore être dans les vapes. Tu n’as pas toute ta tête.”


Gêne qu’elle dissimula en se concentrant sur la table de chevet. Il y avait tout le nécessaire pour une première auscultation, pour les premiers soins, pour agir en cas de premiers signes de vie. Et c’en était le cas. Elle attrapa la petite lampe, le stéthoscope, et le tensiomètre. Elle n’était pas docteur, à proprement parlé, mais maîtrisait les bases, après tout, c’était l’homme qu’elle étudiait, donc dans la logique, c’était des gestes qu’elle maîtrisait.

“Enchantée, Léo. Au moins, tu te souviens de ton prénom. Pourrais-tu me donner ton nom de famille, Léo ?”


Détail qu’elle connaissait du coin de l’oeil, en lisant ton dossier. Mais il fallait qu’elle confirme que tu n’avais pas perdu toute ta tête. Même si ton coeur avait parlé, il fallait clarifier ces idées. Elle déposa le bout de métal froid sur ta poitrine, regard dans le tien, pour écouter les battements vibrants. Concentration, elle marqua une longue pause à ta dernière question. Il fallait choisir les bons mots, les bonnes phrases, pour une confiance parfaite, et pour ne pas affoler une personne qui pouvait être si vulnérable à une situation si compliquée.

“Allonge-toi, veux-tu ? Je vais tout t’expliquer.”


Alors, elle tendit le bras vers le gobelet stagnant, pour te le tendre, abreuver un palais qui n’avait connu l’eau depuis des mois. Se renfoncer dans sa chaise, se disant que les prochains examens pourraient attendre quelques minutes.

“Nous sommes sur Calypso depuis bientôt dix mois. Lors de la descente, plusieurs colons, dont toi, êtes tombés dans un coma profond, pour une raison qui nous est encore inconnue. Beaucoup de chercheurs s’activent pour étudier le pourquoi du comment. Mais le fait est, que, nombreux proches sont dans cette situation.”


Elle leva la main, pour désigner la pièce. Des centaines de lits, côtes à côtes, où gisaient les comateux. Un cimetière vivant, veillé par les deux lunes.

“Mais tout va bien. Nous maîtrisons la situation. La plupart des colons ne montrent aucune séquelle sur le long terme. Maintenant, je vais procéder à quelques examens, et te poser quelques questions. Cela te convient? “


Cela lui faisait du bien. De s’occuper de toi, de s’occuper de quelque chose. De se sentir un peu plus utile, pour un renouveau qui t’attendait.




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Wake me up inside



Leo ne comprenait pas tout, apparemment vomir c'était bien ? Oh bah ok, il n'allait pas s'en vouloir alors, surtout si comme la jolie dame le disait, il allait recommencer. Un nouveau haut-le-cœur le prit, mais il se retint de re-vomir. De toute façon, son estomac était vide, alors...

Il hocha la tête quand elle lui demanda s'il voulait bien faire le point. Ça paraissait évident, mais il était content qu'elle lui demande. Elle avait une voix particulière mais qu'il aimait beaucoup, elle aurait pu lui lire le bottin pour l'endormir le soir que ça aurait fonctionné. Docile et toujours un peu stupidus, il lui fit des compliments un peu sortis de nulle part, auxquels elle répondit sobrement qu'il ne savait pas ce qu'il disait. Ouais, elle avait pas tort. Leo haussa les épaules.

— Peut-être oui. Mais c'est pas le pire, hein ?

Et puis oui, il se souvenait de son prénom, c'était déjà pas mal. Il ne lui était même pas passé par la tête qu'il aurait pu se réveiller totalement amnésique. Ç'aurait été terrible, pour sûr ! Mais oui, il avait un nom de famille aussi.

— Faw....kes ? Fawcett... Je crois. Ouais, Fawcett, ça sonne bien.

Toujours aussi obéissant, il s'allongea sans négocier quand elle le lui ordonna. Et puis elle lui expliqua exactement ce qu'il s'était passé à l'arrivée sur Calypso. En tournant la tête, Leo vit qu'il était loin d'être seul, effectivement.

— Mais c'est bizarre que certains soient tombés dans le coma et pas d'autres... On a un truc en commun ? Ou ça n'atteint que les beaux gosses comme moi ?

Ouais, il ne pouvait pas s'empêcher de dire des conneries, signe que ça allait mieux. Ça ne voulait pas dire qu'il allait lui mettre des bâtons dans les roues quant aux recherches sur le pourquoi du comment. Leo était difficile à canaliser, mais il n'était pas méchant.

— Allez-y doc, posez vos questions, je suis un livre ouvert !

Il lui fit un énorme sourire, et s'apprêta à faire fonctionner son cerveau. Dans son cas, oui, ça demandait un petit temps de chargement.
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Tu reprenais peu à peu vie, couleurs et chaleur qui venaient endormir la pâleur de ton visage. Il fallait du temps, de la patiente, avant de retrouver toute motricité, avant que lucidité vienne chasser le brouillard du réveil. Mais à ta réponse, elle eut un sourire en coin, encore un, comme quoi, tu savais détendre l’atmosphère.

“Et bien oui, ça sonne plutôt bien.”
Ton sens de l’humour, plutôt inattendu, fit l’effet d’une boule de neige, et plus elle souriait, plus elle se détendait. Alors, qu’en l'occurrence, ça aurait été à elle, de t’apaiser.

“Non, je doute qu’il y ait une sélection naturelle aussi pointue, et que la beauté fasse partie des critères.”


Ironie qui se déride, elle haussa les épaules, les fossettes en plaisir.

“Mais, peut-être que la nature nous dépasse, et qu’elle t’entendra ?”


Elle s’imagina soudain, une vague d’apollon, se réveillant d’entre les profondeurs de Calypso. Douce imagination qui laissait à la divagation. Un pas vers la réalité, elle passa le tissu autour de ton bras, dans le but de prendre ta tension. Elle s’approcha, chevelure blonde lâchée, qui venait glisser non loin de toi.

“Très bien Léo. Saurais-tu me dire si tu te souviens de quoi que ce soit de ces derniers mois ? Des flashs, des images ? Peut-être des sons ? As-tu vu ou entendu quelque chose ?”

Après tout, elle n’était pas ici pour poser des questions banales qu’un docteur ordinaire aurait émises. Non, ses recherches comptaient bien plus que ça. Une fois le tensiomètre prit, elle le déposa, pour attraper la petite torche, et s’approcher de tes pupilles.

“Excuse-moi, cela risque de t'éblouir. ”

Sans une réponse, elle écarquilla tes paupières, pour examiner l’azur de tes iris. Dilatation remarquée, un froncement de sourcil plus tard, elle émit plusieurs cliquetis pour saccader la pulsion de lumière.

“ Tu risques de te sentir plutôt faible pendant quelques semaines. Mais avec un régime adapté, ton corps va pouvoir se réadapter à une certaine activité.”

Un pas en arrière, elle reposa une dernière le matériel médical et glissa ses pupilles sur les tiennes, un peu plus sérieuses, le sourire d’antan chassé par les questions.

“Léo, as-tu des souvenirs de quand c’est arrivé ?”

Un sourcil se fronça, indéniable curiosité qui cherchait à comprendre le pourquoi du comment. Un indice, juste un, pourquoi toi, et pas un autre.



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Wake me up inside


Cette doctoresse savait détendre l'atmosphère, et Leonidas l'aidait volontiers. Même s'il se sentait toujours mal, ça allait mieux : déjà il se souvenait de son nom, c'était déjà ça de pris. Bon, apparemment, c'était pas parce qu'il était beau gosse qu'il était dans le coma, mais Dr Slawn n'avait pas plus d'informations à ce sujet, apparemment.

— Oh, je crois que la nature nous dépassera toujours !

Il se prenait d'envie de se balader en forêt ou de faire du jardinage dans Morpheus, tiens. Ça ne lui ferait pas de mal de faire une bonne randonnée virtuelle, de s'imprégner de paysages oubliés ou irréels et de s'émerveiller face à la beauté de la nature. Enfin. Une nature récréée... mais vous avez l'idée.

De toute façon, il dut se sortir de ses pensées pour réfléchir à ce que lui demandait le Dr Slawn. Il la laissa lui examiner les pupilles, tout en essayant de se souvenir de quelque chose.

— Je me souviens... du Zéphyr. De ce qu'il s'est passé avant aussi...

Une ombre passa sur son visage, parce que ce qu'il arrivait à se souvenir de la Terre, et de la manière dont il avait dû la quitter ne le remplissait pas de joie. C'était le même terrible souvenir pour tout le monde, se disait-il, alors il se reprit et adressa un sourire au Dr Slawn.

— D'accord. Je vais pas pouvoir me remettre tout de suite à la muscu, j'imagine ? Je dois même pas être capable de soulever la moitié de mon poids là... Quelle tristesse !

Oh là, il sentait qu'il parlait trop, trop vite... Il ne faisait pas vraiment sens aussi, mais ça il n'était pas sûr que ce soit inhabituel. Reste qu'il sentit sa tête lui tourner, et qu'il plissa un moment les yeux. Il eut un léger vertige, avant de regarder sa doctoresse dans les yeux.

— Quand quoi est arrivé ? Ça ? Je sais pas...

Il essayait de se souvenir, mais là, il n'y avait plus rien. Il n'arrivait pas à situer un 'dernier' souvenir à bord du Zéphyr. Tout était flou, incertain... Et puis il commençait déjà à fatiguer.

— J'ai été dans les vapes combien de temps ?

Leonidas porta une main à son front, avant de lentement s'affaisser dans le lit. Il allait rester allongé un moment, le temps de faire passer cette sensation de vertige et cette migraine qu'il sentait venir.
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