ÂGE : 27 ans. OCCUPATION : Sentinelle. SIGNES DISTINCTIFS : Grand du haut de son 1m95, une taille qu'il tient de son défunt père. Uriel a une cicatrice sur la joue, peu visible il se l'est faite quand il avait dix ans en jouant avec son frère aîné, Avery aujourd'hui décédé. Il ne possède aucun tatouage mais portait un piercing au nez quand il était adolescent, il a fini par le retirer pour son vingtième anniversaire.
La douleur a disparu, presque comme par magie. Uriel a bénéficié de plusieurs semaines de repos, d'un lourd traitement médicamenteux notamment à base d'anti-douleur mais aujourd'hui il est en capacité de dire qu'il est comme neuf. S'il a bien eu peur de perdre totalement l'usage de sa jambe suite à l'incident du douze décembre dernier, il lui était presque sortit de la tête que la science a bien évolué. De sa blessure, il ne reste plus qu'une cicatrice presque invisible au niveau du mollet, là où le pieu de verre s'est planté. Toute cette histoire appartient au passé désormais et dès demain, Uriel pourra reprendre son poste de sentinelle comme si de rien n'était. Aujourd'hui, sa priorité est de quitter les murs ternes de l'hôpital. Si le personnel médicale est adorable et attentionné, Uriel n'a jamais vraiment eu pour habitude d'être autant chouchouté et cela l'a rapidement rendu mal à l'aise. Une chance que son traitement le faisait dormir la majorité du temps car il aurait fini par râler un peu de lassitude. Il est un homme de terrain, de ceux qui ont prêté serment pour protéger la colonie. Alors rester clouer dans un lit d'hôpital à se tourner les pouces, le regard braqué sur le plafond, ce n'est pas vraiment sa tasse de thé.
La sentinelle signe un papier, un accord commun avec l'équipe médicale qui a veillé à son rétablissement complet. En échange de son autorisation de sortie, de son retour à la vie normale, il s'engage à continuer son traitement pendant au moins deux semaines. Si en apparence Uriel va mieux, si la douleur s'est envolée, son corps doit terminer de lui-même le processus de cicatrisation interne. S'il pourra reprendre le travail demain, il devra faire attention et veiller à se reposer le plus possible. Du charabia compliqué pour le jeune homme qui se contente à présent de se diriger vers la sortie. Il est pressé Uriel, pressé de retrouver sa routine, de retourner courir dans les jours qui arrivent tout en se ménageant bien sûr, de prendre des nouvelles de sa fratrie et des autres colons, ceux qu'il apprécie comme sa propre famille. Mais dans la précipitation, il bouscule accidentellement un jeune homme. "-Mince, je suis désolé, je ne regardais pas où j'allais. Tout va bien ?" Demande-t-il en tendant une main amicale dans la direction du brun.